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Le feu crépite au fond des bois et l'on n'entend plus le murmure des routes, des villes, seulement le vent dans les feuilles, le chant de quelques oiseaux nocturnes et puis ce craquement soudain dans la forêt… On se sent alors vivre de plus belle. Au sentiment d'extrême liberté qui nous envahissait, se joint cette faible impression de danger. Rien de totalement effrayant, seulement cette conscience d'être minuscule dans une nature immense, cette adrénaline nécessaire au coureur des bois qui se transforme en volonté de vivre intensément. Une envie irrépressible de partir à la recherche d'une terre sauvage, parcourir des forêts denses, une étendue d'eau profonde sous un ciel azur.

Photo : abitibi & co.
Photo : abitibi & co.
Photo : abitibi & co.
Photos : abitibi & co.

Le début d'une belle aventure

Bien plus qu’un simple fabricant de canots et de kayaks, abitibi & co. s’est donné le devoir de propager ces sensations et de faire comprendre aux aventuriers et aux amoureux de la nature que le meilleur endroit pour les vivre, c’est en Abitibi-Témiscamingue. Une vision que Tourisme Abitibi-Témiscamingue partage à 100%. La région offre un potentiel incroyable pour cette génération ouverte sur le monde et pourrait tout à fait satisfaire son désir de découvrir des lieux totalement nouveaux. Grâce à une série de trois vidéos réalisées par abitibi & co., la région sera donc représentée selon un point de vue nouveau et original, susceptible de plaire davantage aux jeunes touristes.

Kipawa

La première de ces vidéos présente le majestueux lac Kipawa. Quiconque a déjà navigué sur ses eaux ou plongé en elles ne peut oublier l’effet de sa profondeur, cette densité qui nous enveloppe. Il se rappelle les falaises rocheuses qui se mirent dans le lac et regardent, impassibles, les canots s’approcher. Il se souviendra s’être réfugié dans une des nombreuses baies de ce lac qui s’étend en rayons et éparpille au passage des centaines d’îles accueillantes. Il garde en mémoire le sable fin qui disparaît peu à peu dans les profondeurs noires de cette eau limpide.

Photo : abitibi & co.
Photo : abitibi & co.
Lac Abitibi
Photo : abitibi & co.
Un lac reconnu pour sa grande variété de poissons. - Photo : abitibi & co.
Un lac reconnu pour la pêche

Le lac Kipawa, c’est 300 km2 qui regorgent de poissons prêts à mordre à la ligne : doré, perche jaune, brochet du nord, achigan à petite bouche, truite grise, poisson blanc et lingue blanche. Situé entre Laniel et la MRC de Kipawa, ce lac est un véritable paradis pour les vacanciers. Pour preuve, la population de Laniel, situé à la pointe nord du lac, passe d’environ 80 habitants en hiver à plus de 400 en été! C’est d’ailleurs aux abords de ce lac que sera aménagé le parc national d’Opémican, dont l’ouverture officielle est prévue pour 2019 et qui nous réserve bien des surprises. Le parc national d’Opémican deviendra un lieu unique de découvertes, caractérisé par la présence dominante de grands pins blancs et rouges, symbole de la jonction des domaines feuillu et boréal sur son territoire.

Lac Kipawa
Photo : abitibi & co.

Ce parc possède les éléments essentiels à la composition d’un paysage remarquable : relief accidenté et peu élevé accompagné de nombreuses falaises qui s’insèrent principalement le long du lac Témiscamingue.

Ce territoire, foulé par les populations autochtones, les voyageurs, les bûcherons et les premiers colons, est riche en histoire. Impossible de passer sous silence toute la richesse historique de la pointe Opémican, située au cœur du parc, qui témoigne des débuts de l’exploitation forestière et des activités de flottage du bois, aujourd’hui disparues.

C’est la Compagnie de la Baie d’Hudson qui fut la première à s’installer dans les environs de Kipawa, vers les années 1850. C’est l’industrie forestière qui est au cœur des activités économiques de la région. On dénombre à l’époque une vingtaine de compagnies forestières autour du lac Kipawa qui se sont multipliées avec l’arrivée du chemin de fer dans les années 1880. Construit au début du XXe siècle, le barrage de Kipawa fournit de l'électricité à l'usine et à la ville de Témiscaming. Ce barrage se trouve à l'embouchure du ruisseau Gordon, à proximité de la MRC de Kipawa. Ce toponyme désigne aussi la zec qui entoure le lac Kipawa, devenu un réservoir à la suite de la construction des barrages. Plus grande zone d’exploitation contrôlée (zec) du Québec, la zec de Kipawa existe depuis une vingtaine d’années et compte 2500 kilomètres carrés. Son territoire fut d'abord créé en 1950 sous forme de réserve de chasse et de pêche, avec un territoire de 4 636 km². Les visiteurs y accèdent par le hameau de Laniel (Québec), au nord, ou par la municipalité de Kipawa (Québec), au sud. Plusieurs circuits de canot-camping y sont proposés, tout comme des forfaits de chasse et de pêche, qu’ils soient administrés directement par la zec ou par l’un des 7 pourvoyeurs qui habitent le territoire.

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Photo : Tourisme Abitibi-Témiscamingue / Mathieu Dupuis
Photo : abitibi & co.
Photo : abitibi & co.

Mentionnons également la présence millénaire des Anicinabek (Algonquins) sur le territoire. La communauté de Kebaowek (anciennement Eagle village) est sise aux abords Sud-Ouest du lac et partage, avec la communauté de Wolf lake, aujourd'hui dispersée dans la ville de Témiscaming, un attachement profond envers le site ancestral de Hunter's point, où l'on peut encore distinguer les vestiges d'une vieille église. Algonquin Canoe Company, une entreprise appartenant à la communauté de Wolf Lake, possède Anishnabek outfitting (Camp la Lucarne), une pourvoirie le long du lac Kipawa et fait la location de canots, kayaks et paddleboard.

Pour le tournage de cette première vidéo, l’équipe d’abitibi & co. a visité la Baie du canal, l’île aux fraises ainsi que l’île du Sandy portage.

Photo : abitibi & co.
Photo : abitibi & co.

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