En voiture, la musique est notre alliée. On chuchote d’abord, puis on chante haut et fort nos chansons préférées déterminés à se donner le courage d’attaquer la route. Deux heures plus tard, nos listes de lectures s’épuisent. Il ne reste alors que le bruit du vent et des pneus sur la route. C’est alors que le silence revient; d’abord inconfortable, puis tellement bénéfique.
À notre entrée dans la réserve faunique La Vérendrye, une quiétude s’installe. Tandis que l’on s’enfonce dans la nature, nos soucis débarquent. Les lacs et les rivières rythment le paysage de chaque côté de la route. Défilant à toute allure, les arbres s’empilent à l’horizontal incarnant désormais la mesure du temps qui ralentit. Moins on les compte, plus les kilomètres semblent s’additionner rapidement.
« On n’hésite pas à faire la même distance pour aller dans le Bas-St-Laurent, au Lac-Saint-Jean ou à New York. » – Scouich.
Rivière des Outaouais – Crédit photo : Louis Jalbert.
Quand on traverse « le parc » en voiture, la halte des chutes du lac Normand et le Domaine ne sont que deux des nombreuses pauses possibles.
Autant d’arrêts qui contribuent à faire assimiler les kilomètres, mais aussi découvrir cet endroit qui, par son caractère unique, s’impose comme l’un des plus beaux trésors de la nature du Québec. Lorsqu’on s’y arrête pour s’adonner à des activités de plein air, la découverte est à ce point enivrante qu’on voudrait s’y abandonner à jamais.
« On apprécie les 4 000 cours d’eau qui sillonnent la réserve faunique La Vérendrye », souligne Jean-Daniel Petit, co-fondateur et directeur créatif d’abitibi & co. Pas étonnant, puisqu’à eux seuls, les réservoirs Cabonga et Dozois ont un potentiel extraordinaire pour les passionnés de plein air. La réserve faunique, quant à elle, comporte près de 800 km de circuits de canot-camping.
Crédit photo : abitibi & co.
Alimentée par la rivière des Outaouais, le réseau hydrique est si vaste qu’il quitte la réserve pour s’étendre jusqu’au nord-ouest pour se jeter dans le lac Témiscamingue (aussi alimenté par la rivière Kipawa). Après plusieurs kilomètres à longer la frontière de l’Ontario, la rivière revient pratiquement sur ses pas pour aller se verser dans le fleuve Saint-Laurent.
La Vérendrye
Pour vous donner « l’eau à la bouche », abitibi & co., en collaboration avec Tourisme Abitibi-Témiscamingue a tourné une nouvelle vidéo intitulée « La Vérendrye ». Toujours inspirantes, les images captées par l’équipe traduisent de façon juste et précise ce fameux sentiment de solitude qui nous gagne lorsqu’on parcourt la réserve. Pour y arriver, les gars ont quitté la grande route pour trouver le spot : « Après une centaine de kilomètres sur la 117, nous avons décidé d’emprunter une route de terre vers le lac Rodin. Nous nous sommes enfoncés de plus en plus loin dans le bois jusqu’à temps de se sentir complètement seuls face aux épinettes », raconte Jean-Daniel.
Le résultat est magnifique. Jean-Daniel commente : « Arbres, lacs, arbres, lacs, arbres, lacs…. C’est ainsi que cette séquence se répète tout le long de la route 117, telle une symphonie bien composée. Une symphonie douce qui contraste avec la cacophonie de la ville.
Crédit photo : abitibi & co.
Lorsqu’on dit que « la nature récompense les braves »…
La réserve faunique doit son nom à Pierre Gaultier de La Vérendrye (1685-1749), l’un des principaux explorateurs du continent nord-américain à l’époque de la Nouvelle-France. Il est renommé pour avoir réalisé plusieurs voyages difficiles. Il dû compter sur l’aide des Amérindiens pour y parvenir…
En Abitibi-Témiscamingue, le lien vers les Première Nations est toujours bien vivant. Cet été, cette relation et la présence des Premiers Peuples fut soulignée par l’inauguration de nouveaux petits chalets à 100 km de Val-d’Or, nés d’un partenariat entre la SÉPAQ et la communauté de Lac-Simon. Nous sommes impatients d’aller les découvrir à la saison prochaine.
« La nature récompense les braves. » – Jean-Daniel Petit Telle est l’adage de BESIDE, un magazine portant sur la nouvelle philosophie du plein air en Amérique du Nord, dont le premier numéro a été lancé cette année par Jean-Daniel Petit. Autrefois étudiant en sciences naturelles, c’est pendant un labo que Jean-Daniel a compris que son avenir […]
C’est une journée parfaite pour le kayak. Vous pagayez tranquillement sur des eaux calmes, d’un bleu profond. Vous êtes charmés par la nature sauvage, la sensation d’être seul au monde, perdu au milieu de nulle part, quand vous remarquez soudain une petite plage de sable sur une île. Ce n’est pas tant la plage qui […]