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La chasse à l’orignal: tout le monde en parle!

Région de forêts, de lacs et de rivières, dès la mi-septembre, résonne l’appel de l’orignal dans les bois de l’Abitibi-Témiscamingue. Chaque habitant connaît un parent, un ami ou un voisin qui déjà rêve et parle de chasse à l'orignal. Certains diront même que chez nous, la vie s’arrête avec l’arrivée de la saison de chasse à l'orignal. Chose certaine, nombre d’entreprises et d’organisations doivent ajuster leurs agendas en fonction de ces départs en forêt. Orignal2015 ne fera pas exception à la règle. Déjà, les dix pourvoiries à droits exclusifs de la région ont commencé à accueillir leurs clients, qui peuvent y traquer en saison hâtive la bête lumineuse avec les différentes armes autorisées pour le gros gibier, dont la carabine, l’arc, l’arbalète ou le fusil à la poudre noire. Et, dès le 19 septembre, des pourvoiries à droits non exclusifs y recevront leurs premiers chasseurs, ceux qui utilisent l’arc comme engin de chasse. Finalement, au matin du 10 octobre, ce sera au tour des chasseurs à l’arme à feu, à l’arbalète ou à l’arc qui ont déferlé sur l’ensemble de la zone 13, de pouvoir y chasser ce gros gibier jusqu’au 25 octobre. Cette année, les chasseurs à l'orignal y seront d’autant plus nombreux dans la zone 13, zone de chasse, de pêche et de piégeage qui correspond à la région de l’Abitibi-Témiscamingue, puisqu’il s’agit d’une année permissive, c'est-à-dire qu’ils pourront y récolter soit un mâle, une femelle ou un veau. Cette possibilité revient en alternance aux deux ans sur le territoire libre, là où se concentre la majorité des chasseurs. Si nous remontons à 2013, ce sont plus de 25 422 chasseurs résidents et 931 chasseurs non-résidents qui ont acheté un permis pour y chasser l’orignal dans la zone 13,  soit dans une pourvoirie à droits exclusifs, dans une zec, dans la réserve faunique La Vérendrye ou sur le territoire libre encadrés par des pourvoiries à droits non exclusifs ou dispersées ici et là sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue. A wild Black Bear. Notre région se classe donc au 2e rang au Québec pour le nombre de chasseurs à l’orignal avec 15 % du total provincial, mais au 1er rang pour le nombre de chasseurs à l’orignal non-résidents, avec 35 % de tous les chasseurs non-résidents ayant chassé cette espèce au Québec en 2013. Dans l’étude sur L’Industrie faunique comme moteur économique régional (Éco Ressources 2014 « l’orignal, la bête lumineuse » de nos grands espaces forestiers y figure comme l’espèce chassée la plus populaire au Québec. Cette popularité associée au nombre important de jours qui sont consacrés à cette chasse font de l’orignal l’une des espèces fauniques qui génèrent le plus de retombées économiques en région avec le doré et l’ours noir. Pis toi... C'est quand tu viens faire ton tour dans nos forêts?! - Ghyslaine Dessureault